Notre participation à “Ik vertrek” (bulletin)

Le jeudi 16 février, nous avons été présentés à la télévision nationale dans notre épisode de l’émission populaire “Ik Vertrek”. Dans cette lettre d’information, vous découvrirez comment nous avons nous-mêmes passé cette soirée. Nous racontons également comment nous avons vécu le tournage, comment notre boîte aux lettres a explosé et comment le site web a été brièvement mis hors service après la diffusion. En outre, nous répondons à certaines questions fréquemment posées et donnons un aperçu de la situation, en plus du “comment ça se passe maintenant avec…”.

Inscription et enregistrements

Tout d’abord, revenons à 2021. À la mi-juillet, nous avons fait une première offre pour le camping et peu après, après quelques négociations, nous avons conclu un accord verbal. Nous avons mis notre maison en vente et nous avons dû attendre quelques semaines pour les visites et les offres. Les recettes se sont avérées suffisantes pour rendre nos projets réalisables et nous avons donc informé les rédacteurs d’Ik Vertrek, avec lesquels nous n’avions jusqu’à présent eu qu’un contact par courrier électronique. Ils nous ont demandé d’enregistrer une courte vidéo de présentation au début du mois d’octobre et un entretien par appel vidéo a suivi – il n’était pas encore possible de se rencontrer en personne en raison du COVID. Après plusieurs semaines de suspense, le mot de la rédemption est arrivé à la mi-novembre : nous avons pu rejoindre Ik Vertrek !

Dès le 29 novembre, les premiers coups de feu ont été tirés sur notre lieu de travail et à notre domicile. Ensuite, l’équipe est venue filmer à nouveau aux Pays-Bas et nous a rendu visite en France à trois reprises pendant quelques jours. Bien que nous ayons lu des histoires dans lesquelles les participants n’étaient pas toujours positifs par la suite, nous ne nous reconnaissons pas du tout dans ces histoires. L’équipe de tournage nous a bien guidés et le résultat final est un document dont nous sommes extrêmement satisfaits. Il nous montre vraiment, pendant trois quarts d’heure, tels que nous sommes. Nous n’avons pratiquement pas de commentaires ou de critiques et sommes donc immensément reconnaissants à l’équipe, c’est quelque chose que nous emporterons avec nous tout au long de notre vie pour nous remémorer notre aventure.

Bien sûr, il faut s’habituer aux enregistrements. Malgré le passé de Dennis derrière la caméra, nous voyons bien que nous sommes un peu nerveux dans les premières scènes, que nous parlons vite et doucement et que nous sommes un peu plus mal à l’aise que d’habitude. Mais on s’y habitue vite et, dès la seconde moitié du premier jour de tournage, nous avons pratiquement oublié la caméra et le microphone.

Le dernier jour de tournage s’est déroulé en pleine saison, le 31 juillet. Les personnes qui pensent qu’il s’agit d’une mise en scène peuvent être écartées du rêve. Le fait est que nous n’avions même pas le temps pour cela à l’époque, même si nous l’avions eu. Comme auparavant, l’équipage nous a simplement suivis dans notre quête. Bien sûr, ils demandent parfois si vous voulez attendre deux secondes pour marcher quelque part afin que le caméraman puisse prendre une belle photo, mais en ce qui nous concerne, cela ne porte pas atteinte à l’intégrité.

La diffusion

Pas moins de 1,7 million de personnes ont regardé notre épisode d’Ik Vertrek le 16 février et, d’après ce que nous avons pu savoir, plus de 150 000 personnes supplémentaires l’ont regardé via Broadcast Gemist, la rediffusion et d’autres chaînes. Soit près de deux millions de personnes, qui ont vu nos tronies voler à travers l’écran avec heureusement beaucoup d’avantages, mais aussi quelques inconvénients… Depuis, nous voyons nos propres visages passer de temps en temps sur diverses applications télévisées, ce qui reste une sensation folle. Par ailleurs, l’émission peut être visionnée gratuitement sur NPO Start.

Voyage aux Pays-Bas

Nous étions nous-mêmes impatients de suivre la retransmission aux Pays-Bas avec nos amis et notre famille. Nous avons couplé une semaine de vacances avec cela et nous avons fermé tout le camping, le bar et le magasin. Au grand dam de nos concitoyens, car c’est précisément à cette époque, ici en France, que beaucoup d’entre eux sont en vacances. Au risque d’un manque à gagner, nous avons néanmoins décidé qu’une telle expérience n’arrive qu’une fois dans une vie. Nous avons donc pris la voiture tôt le matin pour parcourir plus de 1 000 km. Le voyage était encore un peu tendu, en raison des conditions météorologiques hivernales. Heureusement, quelques jours avant le départ, le dégel est arrivé à temps et le voyage ne s’est finalement pas trop mal passé.

À la grande surprise des parents de Dennis, nous sommes arrivés chez eux un jour plus tôt que prévu. Nous avons passé des journées précieuses à rendre visite à la famille. En outre, nous avons profité du temps exceptionnellement doux aux Pays-Bas et avons visité quelques-uns de nos endroits et terrasses préférés. Le jeudi soir est enfin arrivé. Avec un club d’environ 65 personnes, nous nous sommes retrouvés à l’hôtel Van der Valk à Eindhoven, où nous avons reçu un accueil fantastique. Nous avons regardé l’émission ensemble et nous avons fait le bilan de nos derniers jours de travail, de notre déménagement, de la grande aventure de l’emploi et, enfin, d’une saison haute fantastique.

Commentaires sur les médias (sociaux)

Nous avons regardé l’émission sur l’ordinateur portable de Jelle, mais il avait oublié de fermer sa messagerie. Ainsi, des sons réguliers étaient audibles en arrière-plan, annonçant de nouveaux courriels. Sur les conseils du rédacteur en chef, nous avons éteint nos téléphones autant que possible pendant et immédiatement après l’émission. Pourtant, nous n’avons pas pu résister à l’envie de vérifier les statistiques de notre site web juste après la diffusion. À notre grande surprise, plus de 1 300 personnes ont trouvé le chemin de notre page au même moment. Les serveurs ont également réagi et, grâce à la protection contre les attaques DDOS, le site web est resté complètement hors service pendant au moins une minute. Heureusement, nous avions annoncé à l’avance un pic possible avec notre fournisseur d’hébergement, de sorte que tout est rapidement rentré dans l’ordre.

Nous avons ensuite plongé directement dans le bar de l’hôtel avec notre groupe, discutant de l’émission autour d’une collation et d’un verre. Ce n’est que quelques heures plus tard, alors que nous étions allongés dans notre chambre d’hôtel au milieu de la nuit, que nous avons commencé à lire ensemble les commentaires sur les médias sociaux. À l’exception de quelques messages vinaigrés, nous avons été stupéfaits par la grande quantité de messages doux et gentils, pleins de compliments. Dans les jours qui ont suivi, notre boîte aux lettres n’a pas beaucoup changé, elle a presque littéralement explosé. Nous avons fait de notre mieux pour répondre à chacun de manière substantielle et personnelle dans la mesure du possible et nous n’en sommes qu’au début. Le voyage de retour de 11 heures (pour Jelle) a donc consisté principalement à répondre à ces messages pendant que Dennis conduisait. Au cas où nous aurions oublié quelqu’un dans l’énorme flot d’e-mails, nous vous remercions encore une fois par ce biais !

Questions fréquemment posées

Pour nous, il était amusant de trouver un fil conducteur dans les courriels et les réponses. De nombreuses personnes semblent curieuses des mêmes sujets. Nous répondrons donc de nouveau à certaines de ces questions fréquemment posées pour tout le monde ;

• Oui, nous vendons encore des frikandellen et des bitterballen – que nous importons invariablement des Pays-Bas – à la grande joie du village et même du maire.
• Non, ces 40 000 euros de dépassement de budget ne proviennent pas de la banque ou d’un prêt de la famille. Nous nous demandions également, lors d’autres émissions, d’où provenait une telle somme. La réponse s’est avérée très simple : nous avons tout simplement réinvesti immédiatement chaque euro de revenu dans notre projet.
• Au moment du tournage final, les Mobile Homes étaient un projet pour plus tard, mais – comme les chalets – ils sont maintenant pleinement opérationnels !
• Max et Funky ont atteint l’âge adulte (15 et 14 ans), mais ils sont toujours avec nous et semblent s’amuser beaucoup ici.
• On nous demande souvent “sur quel site web” nous avons trouvé le camping à vendre, mais nous avons trouvé notre camping via-via. Néanmoins, nous disposons à présent d’un bon réseau dans ce domaine et nous sommes heureux de pouvoir échanger avec des personnes qui ont des projets similaires. Des vendeurs nous ont également déjà contactés, alors qui sait, nous serons peut-être le “via-via” de quelqu’un.
• Nous n’avons pas encore trouvé notre collègue ou stagiaire idéal, enthousiaste et sociable, mais nous sommes toujours à la recherche ! L’offre de stage se trouve ici et nous serions ravis d’entendre parler de vous si vous connaissez ou êtes le candidat idéal.
• Non seulement le camping a son propre site web, mais vous pouvez évidemment nous suivre sur Facebook et Instagram.
• Les stores du bar sont suspendus depuis près d’un an. En effet, avec le bon kit de montage et un peu de patience pour le laisser durcir, ils se sont avérés parfaits pour être fixés sur les anciens cadres de fenêtres en aluminium.
• “Vous avez beaucoup de réservations maintenant ?” – Oui, c’est indéniable. Il y a beaucoup de personnes enthousiastes et curieuses qui ont réservé une place chez nous pour la saison prochaine. Nous avons d’ailleurs déjà reçu les premiers visiteurs suite à la diffusion. Bien sûr, nous en sommes extrêmement reconnaissants et nous nous réjouissons d’accueillir tout le monde et de partager la beauté du Cantal. Il reste néanmoins quelques places disponibles. Les personnes qui envisagent de réserver peuvent toujours vérifier les dernières disponibilités des chalets, des mobil-homes et/ou des emplacements de camping sur notre site web.
• Longhorn, Longhornrrr… ?! Celui-ci est mort de bon cœur. Nous avons installé 200 vannes spéciales dans la structure de la poutre, puis nous avons fait passer 26 litres de xylophène sous pression à l’aide du compresseur. Cette fois-ci avec des combinaisons appropriées et des masques à gaz au lieu d’un imperméable et d’un bouchon. Il est silencieux comme une souris et toutes les poutres ont été reteintes, de sorte que nous remarquons immédiatement tout nouveau dommage. De plus, nous avons commandé trois énormes poutres qui sont prêtes à partir. Pour l’instant, nous nous contenterons de poser une attelle sur les fermes les plus endommagées. Nous économisons tranquillement pour remplacer un jour l’ensemble du toit, mais pour l’instant, la situation est parfaitement maîtrisée.